[Jeu] Le jeu de l'image et de l'histoire.

par **Sido** Mar 13 Déc - 0:32

Voici un jeu qui stimule l'imagination et l'inventivité.
Un premier membre poste une image. Il peut s'agir d'une photo, d'un dessin, un tableau...
Le membre suivant doit écrire une histoire en rapport avec cette image. Merci d'écrire une histoire d'au moins une bonne dizaine de phrases. Attention à la taille des images, merci de ne pas les mettre en "spoiler".

Pour écrire une histoire, il faut poster immédiatement (pour pas se faire gruger la place) "je prends" puis éditer non seulement avec son histoire, mais également avec une autre image pour inspirer l'écrivain suivant.

A vous !

[Jeu] Le jeu de l'image et de l'histoire. Le-petit-ramoneur-savoyard

par Elanora Mar 13 Déc - 9:30

Je prends

Le gros homme était allongé sous le soleil, il observait le mouvement lent des vagues qui laissaient un sillon humide sur le sable blanc. Un oiseau plongea et ressortit avec un petit poisson gigotant entre le bec. L'homme était tellement absorbé par sa contemplation du paysage qu'il ne vit pas les deux garçons chahuteurs s'approcher. L'un deux lui tomba dessus, dispersant un nuage noir tout autour de lui et tachant la chemise blanche du gros homme avec ses mains sales. Ce dernier hurla et se leva en repoussant sans ménagement le petit garçon. Les deux étaient couvèrent de suie noire, leur tunique, n'avait pas du être lavé depuis bien longtemps. Le garçon qui venait de tomber alla se cacher derrière l'autre qui fit barrage de son corps. Le gros homme leva la main pour les gifler.
- Hernie !
L'homme jura entre ses dents, se calqua un grand sourire aux lèvres et se retourna vers son épouse qui arrivait avec un panier en osier.
- Ah ! Bernadette! J'ai faillis attendre. Regardez ce que ces gamins m'ont fait! Ils me sont tombés dessus, ils voulaient me dérober ma bourse!
Le femme détailla les enfants avec leur bonnet noir et leur équipement de ramoneurs. Il étaient pitoresque. Elle leva des yeux plein de mépris vers son mari.
- Je ne vois que des enfants affamés, ici. Donner-leur ce qu'ils veulent. Vous avez tout une mâle de ces pièces dont vous raffolez.
Hernie ne bougea pourtant pas. Alors en soupirant, Bernadette alla ramasser la veste ou la bourse se trouvait et la lança aux enfants. Elle ouvrit ensuite son panier et leur tendit une miche de pain, enroulé dans une étoffe de tissu épais. Le garçon derrière son ami tira sur son vêtement pour qu'il refuse. Mais l'autre prit le pain et afficha à la dame un grand sourire.
- Merci, mille fois, madame. Nous viendrons ramoner votre cheminée en échange un jour.
Et les enfant filèrent, avec la bourse et le pain. Le gros homme souffla.
- Comment comptent-ils nous dédomager ? Ils ne savent même pas notre nom, ni même l'adresse de notre logement. Bernadette, vous me devez ça.

Image suivante :
[Jeu] Le jeu de l'image et de l'histoire. Homme-rue-1.1200214199

[Jeu] Le jeu de l'image et de l'histoire. Homme-rue-1.1200214199

par **Tab** Jeu 21 Juin - 20:14

Bien que son nom fût Fatima, elle se fit surnommer « La Cochonne » par les jeunes de son quartier. Ce n’est pas ce que vous pensez, non. On la surnomma comme ça car elle aimait énormément vivre dans la saleté la plus profonde. Pour exemple, il fut une fois ou cette même femme avait pris la décision de ne plus se laver pendant six bons mois. C’est ce qu’elle fit, mais pendant plus de trois ans. Après, me diriez-vous, elle vivait dans un ghetto, donc ce genre de phénomène était plus ou moins acceptable. Mais l’accès à l’eau potable était moins difficile que l’on pouvait le croire, croyez-moi. De plus, cette pauvre vieille eut dix-huit gosses. Tous morts de la peste ou de la tuberculose. Un seul eut réussi à survivre dans cette misère, ce fut le cadet. Bien entendu, dès qu’il pu marcher, et dès que sa mère eut le dos tourné, il prit ses jambes à son cou et s’enfuit aussi loin que possible. Aujourd’hui cette femme, sans mari ni enfants ni amis, a fêté son soixante-dixième anniversaire seule. Elle avait passé l’après-midi entier à longer les ruelles de son pauvre quartier. Tantôt elle marcha lentement désespérément, tantôt elle tapa sur des gosses qui couraient devant elle et les asphyxia avec son odeur…

Soyez indulgents, j'ai pas eu DU TOUT d'inspiration mais je me sentais quand même obligé de participer à ce jeu. xD

Prochaine image :

Non, je ne suis pas un vieux fou communiste. xD

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