Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
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Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
Ceci est l'intégralité d'une de mes fictions policières (elle date un peu...) inspirée du personnage de Dick Tektiv, inspecteur décontract au salaire minable et pas spécialement fait pour ce métier.
A la fin de chaque partie, les lecteurs avaient 3 choix, soumis à un vote, le choix gagnant étant la base du chapitre suivant; sachant que la première partie n'est qu'introductive.
Ces affaires sont courtes, et j'essaie de placer un indice par partie en général.
Sur ce, désolé, mais par un soucis de qualité, je vous offre ici la 3 ème de ces fictions, que je considère meilleure
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
Une nuit maudite
PARTIE 1
Trois mois ont passé depuis la brillante performance de Dick dans l'affaire du train. Grâce à cette affaire, Dick a reçu, et cela lui a fait plus que plaisir, une augmentation du salaire. Il arrive enfin à se payer du jambon pour ses sandwiches. C'est avec une immense joie qu'il décide de fêter çà en se permettant un petit voyage en privé. Une modeste somme d'argent avec lui, il prit sa voiture et fila à travers les montagnes.
Après une nuit passée à l'hôtel, il décida de reprendre la route, emportant les restes de son repas avec lui, donc un sac plastique.
Cependant, en milieu d'après midi, Dick traversa une forêt sur un sentier apparemment désert. Alors qu'il sortit sa carte pour vérifier son itinéraire, il se rendit compte avec honte qu'il s'est trompé de route et cela depuis la matinée. Il était en fait, revenu sur la moitié de ses pas de la veille.
Furieux de lui même, Dick décida de refaire demi-tour quand le malheur s'abattit sur lui.
Dick : Oh ! NON ! C'est pas vrai !
Le pauvre Dick était en panne d'essence et le ciel commença à noircir. Il scruta l'horizon, du moins, ce qu'il pouvait en voir, pour enfin trouver une fumée noire. A moins d'un kilomètre.
Il s'y rendit. Et quel spectacle ! la fumée provenait en fait d'une immense bâtisse, telle celle de milliardaire ou d'hériter de fortune. Les murs d'un brun assez foncé ressortaient parfaitement accompagné au poutres blanche qui servaient de jointure. Des fleurs pas centaines ornaient les fenêtres. Et, çà Dick ne s'y attendait pas, il y avait un clocher ! Dick se mit alors à réfléchir...
FIN DE LA PARTIE 1
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 2
Après mures réflexions Dick préféra tout d'abord s'approcher de la fenêtre ouverte situé à quelques mètres de la portes. Il s'approcha donc de la fenêtre ouverte et regarda à l'intérieur. La première chose qu'il lui fut donné de voir, fut la tête d'une femme; entre vingt-cinq et trente ans, tout habillé de noir, au rouge à lèvre d'une rouge éclatants, aux yeux bleus, aux longs cheveux châtains bouclés et fumant une cigarette; à l'expression surprise, qui le regardait. Dick ne bougea pas et ce fut la demoiselle accoudé au rebord de la fenêtre pris la parole en première, rompant le silence.
??? : Je peux vous aider ?
Ne voulant rester dehors plus longtemps Dick alla directement dans le vif du sujet.
Dick : Oui. Je m'appelle Dick Tektiv. Je suis partit en voyage et il semble que je me sois perdu dans ces bois, et ma voiture étant tombée en panne...
La jeune femme jeta sa cigarette dans l'herbe, et finit la phrase de Dick.
??? :...et vous voulez savoir si on peut, nous, vous dépanner ?
Dick : Et bien, euh... Je peux payer ? Même si son cœur failli se briser après sa proposition, priant intérieurement que la jeune femme accepte gratuitement.
Nathalie: Nous payer nous ? Pfff ! Je m'appelle Nathalie. Nathalie Winchester.
Dick se resserra sur lui même. Les Winchesters sont une famille héritière d'une fortune colossale obtenue lors de vielles guerres. La famille roule sur l'or depuis ce temps, étant devenu une entreprise commerciale multinationale.
Dick réalisa donc qu'il venait de mettre les pieds sur le palier du manoir de cette puissante famille.
Soudain, un coup de tonnerre se fit entendre. La jeune femme invita Dick a rentrer se mettre à l'abri pour le moment. C'est ainsi qu'il entra par la grande porte, tel un invité.
A peine rentré, qu'il se retrouva nez à nez avec un autre habitant. Ce dernier avait l'air d'être un chasseur, il portait un fusil sur son épaule, et était vêtu de tout l'équipement nécessaire qu'il était en train d'enlever. L'homme de la même couleur de cheveux que Nathalie Winchester, aux mêmes yeux, au pull vert à carreaux et au pantalon de survêtement noir se tournant vers Dick.
??? : Euh... Puis-je savoir ce que vous faites là ?
Il n'eut pas besoin de lui répondre, Nathalie répondit à sa place en apparaissant à l'encadrement d'une porte voisine...
Nathalie: Cet homme est en panne. Il demande humblement notre hospitalité. Il s'appelle Dick Tektiv.
L'homme, apparemment plus aimable que mademoiselle, sourit et répondit que c'était un plaisir de l ' accueillir ici. Il décida de le présenter aux autres membres de la famille, tendis que Dick n'en revenait toujours pas. Lui, qui se bat pour un salaire de misère, va passer la nuit dans un manoir de milliardaire.
La première pièce, montre à Dick tous les membres de la famille d'un seul coup ! En effet, tous sont là, à prendre le thé. Tous regardent Dick et ses vêtements...normaux.
FIN DE LA PARTIE 2
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 3
Ayant le sens des responsabilités, Dick se présenta à la famille de la même manière qu'il l'avait fait l'instant d'avant. En ne disant que son nom et en demandant l'hospitalité de la famille Winchester, ces derniers le laissant parler.
Tout les regards se tournèrent vers une personne comme pour l'entendre donner une espèce de verdict, un homme âgé aux cheveux courts habillé d'un costume noir à cravate rouge au motif d'aigle brodé d'or et au pantalon beige, qui est à coup sûr le chef de famille se leva, non sans quelques difficultés, et s'adressa à Dick.
Charles : Je me nomme Charles Winchester. Je suis le propriétaire de ce manoir ainsi que de toute l'entreprise Winchester. C'est avec plaisir que l'on accepte de vous aider.
N'est ce pas ?
Il regarda autour de lui, s'adressant au autres membres. Ce fut l'homme qui était dans l'entrée qui répondit.
??? : Évidemment, Père. Oh ! Suis-je idiot, j'ai oublié de me présenter. S'exclama t'il en se tournant vers Dick.
Je m'appelle William. William Winchester comme vous vous en douter.
Il désigna de la main un homme d'environ quarante ans, marié si l'on en croit son alliance. Il avait le crane rasé, et une longue moustache. Il portait un pantalon noire et un pull vert kaki qui lui allait bien, faisant ressortir sa musculature imposante. Il avait également une valise à coté de lui, que Dick jugeait, comme à son habitude, très très louche... L'homme se présenta.
Henri : Henri Winchester. Cuisinier en chef du "French restaurant". Et là dans cette valise qui semble vous intriguer, il n'y a que des couteaux de cuisines M.Tektiv.
Dick : Euh... Enchanté de vous rencontrer.
Puis la femme qui était assise en face de lui se leva. Elle portait une robe noire qui partait des épaules pour aller descendre jusqu'au chevilles pour se transformer en de hauts talons. La femme avait de courts cheveux bouclés bruns et portait des belles boucles d'oreille à diamant sans oublier une alliance, elle aussi.
Rose : Je me nomme Rose, je suis la femme d'Henri.
Ils échangèrent tout deux un sourire puis Henri pris la parole.
Henri : Ça fait quinze ans que nous sommes mariés. Le temps passe vite, si vite...
Rose : En effet mon amour....
Puis, un raclement de gorge se fit entendre. Ce fit celui de Nathalie, qui en avait un peu assez de cet échange de paroles amoureuse. Ce fut de nouveau à Charles Winchester de reprendre la parole.
Charles : Hector !
Immédiatement, un majordome en smoking, aussi âgé que le propriétaire des lieux, arriva par la même porte que Dick.
Hector : Monsieur m'a appelé ? Oh ! Fit il en remarquant Dick. De la visite à cette heure ?
Charles : Hector, ayez l'amabilité de conduire notre invité à sa chambre.
Hector : Oui Monsieur. Veuillez me suivre.
Dick suivit le majordome hors de la pièce.
FIN DE LA PARTIE 3
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 4
Alors que Dick suivait la majordome, il s'étonna de l'étonnante grandeur intérieur du manoir. Tout en avançant dans les couloirs, Dick se mit à discuter avec son guide.
Dick : Euh.. ça fait longtemps que vous travaillez ici ?
Sans diminuer l'allure, le dénommé Hector répondit.
Hector : Oh mon cher monsieur, ça fera trente-deux ans dans un mois.
Dick: T-Trente-deux ans ??? Et comment on fait pour avoir envie de travailler aussi longtemps dans ce genre d'endroit ?
Hector : Voyez vous, j'ai perdu ma fille unique trois ans après mes débuts ici. Elle avait neuf ans. M. Winchester m'a alors invité à vivre ici, c'est un grand homme.
Dick : Je suis vraiment désolé.
Tout en regardant Dick avec un sourire, le majordome lui dit qu'il ne pouvait pas savoir. Il explique ensuite à Dick que si tous ces membres de la famille sont là aujourd'hui, c'est pour célébrer l'anniversaire du chef de famille, en effet, Charles Winchester va fêter ses soixante-cinq ans. En cet honneur, il a rassemblé toute la famille ici, et ce depuis deux jours.
Les deux hommes marchent en tout cinq minutes avant d'atteindre la chambre de Dick, située au premier étage.. Hector lui ouvrit la porte et Dick manqua de peu de tomber dans les pommes. Sa chambre est aussi studieuse que le reste de la maison.
Un lit de deux personnes au pieds sculptés, un tableau à l'effigie du premier Winchester, un meuble à vêtement en bois qui brillait tellement la cire qui le recouvrait était de bonne qualité.
Les murs étaient tapissé cependant d'un simple papier blanc aux dessins de fleur de lys.
La stupéfaction de Dick ne passa pas inaperçue aux yeux de Hector qui fit en riant.
Hector : Et oui monsieur ! C'est çà de vivre chez les Winchester. Ah oui, j'oubliais, il y a un plan des lieux dans le tiroir de ce meuble, celui qui est bien ciré. Si vous avez besoin de moi, tirez cette corde. Il désigna une cordelette a coté du lit. On pourrait croire qu'il s'agit d'un système traditionnelle à cloche mais en fait, tirer cette corde envois simplement un message électronique silencieux au bureau de Hector.
Après avoir salué Dick, il ferma la porte. Dick posa sa valise sur le lit et pris le plan des lieux en ouvrant le tiroir du meuble ciré. Ce manoir était vraiment grand et il plia la plan avant de le mettre dans sa poche.
Il était a présent dix-sept heure et Dick décida de faire une sieste.
A son réveil, une heure s'était écoulée. Il ressortit le plan, plan qui d'ailleurs était assez simplifié puis une fois dans le couloir, il décida de se rendre... dans cet endroit marqué bizarrement...
FIN DE LA PARTIE 4
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 5
Dick se demandait bien ce que pouvais être cet endroit de l'autre coté de la rivière qui bordait le manoir indiqué avec un "B." Sa curiosité le poussa a s'y rendre.
Il descendit les escaliers et se dirigea dans le salon, pour y emprunter le passage sur-élevé. En chemin, il ne croisa personne, ce qui l'étonna un peu. Mais cependant, une fois sur le pont en pierre couvert il rencontra Nathalie, celle ci fumait encore une cigarette. Et ne s'aperçut pas de suite de la présence de Dick et était en train de marmonner quelque chose que Dick ne comprenait pas, à cause de la distance. Une fois a mi-chemin, celle ci se rendit en fin compte que Dick était là. Elle jeta sa cigarette dans la rivière par la fenêtre ouverte et lui dit...
Nathalie : Ah c'est vous M. Tektiv ? Puis-je savoir ce que vous faites ici ?
Dick : Et bien.. je me demandais ce qu'étais cette pièce au fond là bas...
Nathalie eu soudainement un air plus sérieux.
Nathalie : Père s'y trouve. C'est là que repose notre défunte mère. Père lui a fait faire cette pièce spéciale pour l'honorer. il l'aimait beaucoup.
Dick : Euh.. je suis vraiment désolé.
Nathalie : Vous avez intérêt.
Dick : ( Mais qu'est ce que c'est que cette fille..... )
"Il faut que j'aille justement le chercher,il y est depuis trop longtemps, venez avec moi." Dit elle en marchant vers la porte ornée de gravures similaires à celles des meubles de la maison. Après avoir tourné la grosse poignée à l'effigie des Winchester, un coup de tonnerre très fort, début d'une longue série, suivi d'une pluie battante immédiate donna un effet pour le moins théâtral à ce qu'ils découvrirent avec horreur.... Charles Winchester, chef de la puissante famille, se balançait au bout d'une corde au dessus du cercueil en marbre de Béatrice Winchester, l'expression de son visage donnait presque l'impression qu'il dormait est il était vêtu de la même façon que quand Dick l'avait vu dans le salon.
Dick et Nathalie ne comprirent pas sur le moment se qui se déroulait devant eux, mais moins d'un instant plus tard....
Nathalie : AAAAAAAAHHHHHH !!!!!
Dick : Oh ! Mon Dieu mais c'est pas vrai !!!
Alerté par le cri de la femme à moitié dans les pommes à coté de Dick, la famille arriva. Hector, Henri qui tenait Rose par la main, suivit par William en dernière position entrèrent aussi. Ne remarquant pas immédiatement ce qui se passait dans cette sombre pièce.
Un nouveaux cri retentit. Puis, Henri se mit à courir vers le corps de son père, dans l'intention de le détacher, ce que Dick aida à faire. Ils prirent une chaise a un petit bureau poussiéreux du coin derrière le cercueil pour pouvoir atteindre le nœud. Sans monter sur le cercueil évidemment.
Une fois le corps a terre, Dick pris la main du Charles et après quelques secondes, déclara...
Dick : C'est fini. Il est mort.
Dick se leva et commença a pousser les gens vers l'entrée de la pièce.
A partir de maintenant plus personne n'entre ici !
William : Puis-je savoir pourquoi ?! Notre père est mort bon sang !
Dick : Parce que je suis officier de police ! Inspecteur Dick Tektiv ! Maintenant tous dans le salon et appelez la police !
Rose : In-Inspecteur...?
Dick les fit sortir sur un air énervé. Ces derniers temps, ils attirait les meurtres.
Une fois le famille dans le salon. Dick pris le téléphone sur la cheminée et appela le commissariat, il expliqua la situation et l'officier de garde lui dit que la police devrait arriver d'ici trois heures, étant donné l'état du chemin menant au manoir. Dick raccrocha et se retourna vers les autres.
Dick : A partir de maintenant, personne ne passe cette porte ! Compris ! La police arrive dans quelques heures.
Tous approuvèrent d'un signe de tête. Ils ne ressemblaient plus a ces enfants de riches, mais a de simples personnes touchées par le chagrin.
FIN DE LA PARTIE 5
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 6
Ne pouvant rester sans rien faire, Dick décida d'aller re-visiter la scène du crime. Malgré les supplications de la famille voulant accompagner Dick, ce dernier montra sa plaque en affichant un air qui inspirait visiblement la colère, pour les obliger à rester tous ensemble dans le salon.
Il retraversa le corridor suspendu, et entra dans la pièce. Le corps gisait toujours par terre et Dick le recouvra de son manteau. Une chose paraissait cependant évidente.
C'était un meurtre.
La raison de cette déduction était simple. Le corps se balançait au bout d'un corde, mais si il avait s'agit d'un suicide, Dick et les autres témoins de la scène auraient vu le support utilisé par Charles pour monter se passer la corde au cou.
Dick ignorait par contre si les occupants le savaient déjà.
L'homme se tourna vers le cercueil. Il l'inspecta et y décela un détail assez étrange. En effet, le couvercle n'était pas stable et pouvait aisément être soulevé par un individu de corpulence moyenne ! Dick s'était en effet trompé, le cercueil n'était pas fait de marbre, mais d'une pierre bien plus légère et résistante. Dick conclu à du carbone, léger comme l'aluminium et solide comme l'acier.
Un autre détails attira son attention. Il fit le tour du cercueil, constatant la même chose, à savoir que la couche de poussière du couvercle était bien moins grande que celle des autres parties du cercueil et de la pièce entière, malheureusement, il ne put comprendre l'origine de ce problème.
Il laissa tomber le cercueil et s'approcha des fenêtres afin d'y découvrir comment l'assassin s'est enfui étant donné que Nathalie était dans le couloir pendant tout ce temps. La pièce ne comptait que deux fenêtres, donnant sur la rivière. Les deux étaient voisines de la porte d'entrée.
Une à gauche et une à droite. Elle étaient grandes et ornée de gravures qui après mures tentatives d'analyses, ne représentaient rien du tout, aussi étrange que cela paraisse et portaient des poignées également coté extérieur, dans un très beau but de décoration. Cependant, Dick remarqua de grosses traces au niveau de ces dernières, sur la fenêtre de droite.
En effet, celles ci sont très solides et pourtant semblent assez décelées. Immédiatement, Dick leva la tête et regarda l'encadrement de cette fenêtre. Il y découvrit une chose qu'il n'attendait pas du tout. Il y trouva une poulie !
Dick : ( Il serait descendu le long du mur ? Impossible... )
Alors que Dick réfléchissait, il regarda normalement par cette fenêtre et resta ainsi immobile cinq minutes avant de s'étonner de sa stupidité. Cette fenêtre faisait face à un élément qui pourrait être la solution.
Dick s'approcha de la sortie et retourna dans le salon d'un pas hâtif.
Par chance, personne n'avait bougé de la pièce. Le couple Henri-Rose était assis sur un canapé, ne disant rien; Nathalie fumait encore, debout devant la cheminée; William, tournait en rond, les bras croisées et grimaçant de tristesse, et le majordome restait debout, près de la porte, regardant Dick avec sûrement l'espérance qu'il apporte une bonne nouvelle.
A présent, il lui fallait prendre une décision...
FIN DE LA PARTIE 6
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 7
Dick , après mûre réflexion, avait une bonne idée de ce qu'il lui restait à faire. Tout d'abord, il s'approcha d'Hector, et lui demanda si ce dernier ne voudrait pas l'accompagner dans la salle à manger. Ce bon majordome s'exécuta, mais une fois la porte passée, Dick lui dit discrètement que son intention était tout autre. En effet, il avait dans l'optique de fouiller les pièces de l'étage, et demandait l'aide de Hector.
Hector : Je sers M.Winchester depuis longtemps, je ferai ce qu'il faut. Mais si j'en juge de vos intentions, ce n'était pas un...
Dick se sentit mal, il venait de dévoiler sans le faire exprès un élément assez confidentiel.
Dick: Oui, c'est çà... Navré.
Hector : Seigneur... Mais qui a pu...
Dick: C'est ce que je vais découvrir, suivez moi.
Sans perdre un instant, se rendirent au premier étage. Dick décida tout d'abord de visiter la chambre de la victime. En effet, il devait vérifier quelque chose. Le majordome sortit de sa poche un trousseau de vielles clefs qui avaient fait leur temps. Il en sélectionnant une, l'enfonça dans la serrure, et la porte s'ouvrit.
Hector : Tien ? C'est bizarre, ce n'était pas fermé..,
Les deux hommes entrèrent. Cette chambre était majestueuse. Un lit deux personnes au matelas rouge sang et à rideaux, de grandes armoires emplies de vêtements somptueux, une commode situé sur le coté droit du lit faisait office de table de chevet, cela se voyait au livre à demi ouvert qui s'y trouvait.
Hector : Monsieur était un fervent amateur de littérature policière. Après la mort de sa femme, il a subitement changé de comportement et s'est mit à beaucoup lire. Il me disait qu'il voulait absolument essayer d'oublier son malheur en se plongeant dans la fiction. Madame était une femme exceptionnelle.
Dick se tourna vers Hector, légèrement interpellé.
Dick: Est ce que... Vous pouvez m'en dire plus sur les circonstances de la mort de la défunte Mme Winchester ?
Le vieil homme fit quelques pas dans la pièce, en fouillant dans ses nombreux souvenirs de servitudes. Il paraissait soudain plus vieux, plus las. Puis, d'une voix qui laissait ressentir de la tristesse, il répondit à Dick.
Hector: Madame... S'est suicidée il y a six ans de cela. C'est à cette époque que la famille s'est dispersée. Nous avons retrouvé son corps dans la même pièce que Monsieur. Après çà, nous l'avons totalement reconstruite en un mémorial, où elle repose encore.
Je me souviens de ce jour. Nous cherchions madame après que Monsieur soit rentré d'une sortie d'escalade avec William, laissant Rose à la maison avec moi.
Elle s'était pendu, exactement comme monsieur.
Un déclic se produit dans le cerveau de Dick à cet instant.
Dick: ( Comme Monsieur, hein ? )
Dick s'approcha hâtivement de la fenêtre, situé a gauche du lit et sur laquelle passait la cordelette d'appel. Dick s'accroupit alors, posant sa main sur le sol,il était humide.
Dick: Dites moi, il a plu entre dix-sept et dix-huit heure ?
Hector : Plu ? Euh.. Oui.. oui, en effet, il a plus une bonne demi heure. La pluie a du s'arrêter vers dix-sept heure cinquante. Pourquoi ?
Dick : Non, rien, juste une intuition.
Dick leva la tête. Il savait ce qu'il allait trouver. Sur le rebord de la fenêtre. Il trouva deux marques de lacération, ou des griffures, ou des... il ne savait pas comment les appeler.
Tournant la tête machinalement, il aperçu un autre élément des plus intrigants. Sur la cordelette, il remarqua un nouvel indice.
Dick : ( Me dites pas que c'est.. !)
Hector: Un problème, monsieur ?
Il n'avait qu'une chose à vérifier. Il posa une question au majordome, et, ce très silencieusement. La seule réponse obtenue fut parfaite.« une agence de plongée, pourquoi ? ».
Dick sourit, fier de lui. La vérité lui apparaissait à nouveau, resserrant sa cravate, il se releva et commença a marcher vers le salon, suivit d'un Hector tout aussi sceptique.
Dick: (Je vois... Il n'y plus aucun doute désormais... Je sais qui est l'assassin !)
FIN DE LA PARTIE 7
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 8
Dick pénétra dans le salon. La famille était toujours là.
Nathalie fumait toujours, on en venait à se demander combien de paquet il lui restait. William était lui, allé cherché sa veste, et s'était placé devant la cheminée d'où provenait le seul bruit de la pièce, les craquements des bûches et du feu.
Rose était assise sur le même canapé qu'avant. Henri, lui, semblait absent et Dick demanda à sa femme où était ce dernier. Rose lui répondit calmement que son mari était en cuisine, à vérifier le menu de ce soir, ce qui rappela à Dick que cet homme était le chef d'un grand restaurant. Dick mit fin au silence qui régnait en prenant une voix plus forte, en demandant à Hector quand vous passeriez à table. En effet, Dick avança comme argument que dans un moment pareil, il fallait absolument changer ses idées, et un repas convivial serait une bonne idée. Bien que l'idée de Dick d'aller dîner leur paraissait étrange, ils acceptèrent et tous gagnèrent la sale à manger où ils retrouvèrent Henri, sortant de la cuisine.
Après un repas délicieusement exquis que Dick pris un malin plaisir à savourer malgré les circonstances, mais qui au final, fut très silencieux et peu mouvementé, Dick décida enfin de passer aux choses sérieuses. Hector débarrassa la table avec Dick puis revinrent à la salle à manger, puis au moment où tous allaient se lever pour s'en aller, Dick pris la parole et s'adressa à tous.
Dick: Attendez un instant vous autres.
Tous, qui allaient sortir, se retournèrent vers Dick, l'air assez pressé de quitter la pièce.
Hector : Un problème, monsieur ?
Dick: Si connaître la vérité est un problème alors, oui, il y a un problème.
Hector : La vérité ? Vous avez découvert ce qu'il s'est passé !?
Tous ne purent s'empêcher des exclamations de surprise. Nathalie en fit même tomber sa cigarette qu'elle se dépêcha d'éteindre, sous peine d'un incendie. Dick poursuivit comme s'il ne s'était rien passé.
Dick: Pourquoi ne pas poursuivre cette conversation dans le salon ?
Rose : Le salon ? Pourquoi ?
Dick: Vous le verrez bien...
Sans dire un mot, tous marchèrent vers le salon. Chacun s'assied sur un fauteuil, le canapé restant toujours réservé au couple dans un but de confort, Dick resta cependant debout.
Nathalie : Alors, qu'est ce que cela signifie ? Comment çà « la vérité » ?
C'était le moment. Sûr de lui, il commença a dévoiler ses conclusions.
Dick: Tout a commencé... Le jour où votre mère est décédée.
Henri : Quand Mère est morte ? Vous voulez parler de son suicide ?
Dick: C'est çà... Enfin.. non ce n'est que que partiellement çà.
Henri : Que voulez vous dire ?
Dick: Votre père a perdu a vie de la même manière que mère.
Nathalie perdit patience, sas doute n'avait elle pas compris où voulais en venir Dick.
Nathalie : Et alors ? Ils se sont suicidés tous les deux, il a sûrement choisit cette fin étant donné qu'elle fut la même que celle de Mère.
Dick: Ce n'est pas la vraie raison. Voyez vous, votre mère...ne s'était pas suicidé.
Tous eurent la même réaction. Celle de crier « QUOOIII ??? ».
Dick: C'est la vérité. Votre mère a été assassiné de la même manière.. que votre père.
Rose : Quelqu'un a assassiné mon beau père ?!
Dick: Avez vous remarqué qu'aucun support ne se trouvait sous votre père lorsque nous l'avons trouvé ? S'il s'était suicidé, il fallait bien qu'il puisse monter sur quelque chose d'abord.
Ensuite, ce qu'il faut savoir, ce que le coupable a utilisé la même stratagème que celui qui a assassiné votre mère, a peu de chose près. Le tueur avait clairement prémédité son crime.
Henri : Et comment pouvez vous l'affirmer ?
Dick: Tout simplement car il avait déjà installé les bases de son outillage. J'ai pu découvrir comment il s'est échappé des lieux du crime alors que nous étions moi et Mlle Nathalie en train de discuter juste devant la porte. Il s'est servit d'une système de corde et de poulie. J'en ai trouvé une accroché dans l'encadrement de la fenêtre qui fait face à celle de la chambre de M.Winchester.
William : Alors il venait de l'extérieur ? Si il est descendu par là, il ne peux pas avoir retraversé la rivière.
Dick fit « non » de la tête. En effet, cela ne correspondait pas à ses conclusions.
Dick: Désolé, ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Après avoir pendu votre père a mains nues, après l'avoir sûrement endormi, le meurtrier a regagné la maison... sans emprunter le corridor.
Rose : Mais comment ?!
Dick leva sa main droite et tout en désignant de l'index la personne qu'il savait coupable et il déclara dans un élan de confiance intérieure..
Dick: Et la seule personne qui a pu faire une chose pareille... c'est VOUS !
FIN DE LA PARTIE 8
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 9
Tous les regards se tournèrent vers un homme. Un homme que personne n'aurait soupçonné, dont l'expression de terreur remplaçait désormais la tristesse qu'on lisait sur son visage.
Dick: William Winchester. C'est vous le meurtrier !
William émit une expression d'effroi. Alors que sa peur se transformait peu à peu en rire nerveux, il tenta de ramener Dick à la raison.
William : C'est n'importe quoi. J'aimerai bien savoir comment j'ai réussi un coup pareil.
Dick fit quelques pas avant de répondre.
Dick: Vous aviez tout prévu. Et sûrement depuis longtemps. Le jour où vous avez appris que c'est votre père, qui a tué votre mère.
Comme Dick l'avait prévu, tout le monde resta silencieux, comme si ils n'avaient pas entendus.
Henri : C'est-C'est-C'est Père qui a tué Mère ?!
Dick: Oui. Et vous avez utilisé la même manière que lui. Le motif était évidement la vengeance.
Vous n'avez du apprendre la vérité qu'il y a peu et voilà pourquoi tant de temps s'est écoulé entre les deux crimes. Monsieur Winchester en a éprouvé de profonds regrets et cela était très clairs.
Hector : Mais, Monsieur ! Comment a t-il fait pour sortir du mémorial ?!
Dick: Comme je l'ai dit plus tôt, un système de corde.
On voyait clairement que William tremblait nerveusement, tout en essayant de rester immobile, les bras croisés, mais sans dire un mot. Dick poursuivit en le fixant des yeux.
Il a commencé par ouvrir la fenêtre de la chambre de votre père, avant le crime. Ensuite, il a commit son forfait, en se cachant dans la mémorial avant l'arrivée de votre père.
Après l'avoir tué, il a attaché la corde sur les poignées extérieures de la fenêtre qui fait face à celle qu'il avait ouverte précédemment. La preuve est que le sol devant la fenêtre est humide, car la pluie s'est infiltré pendant ce laps de temps.
Après avoir fait un noeud solide et avoir installé la poulie, il a utilisé un objet un peu particulier, en guise de grappin.
Henri : « Un objet particulier » ? Mais de quoi parlez vous ?
Dick: Il a utilisé un harpon. Comme ceux que vous devez vendre dans votre entreprise de plongée n'est ce pas ?
William : Aaahh !
Henri : Je vois... il a attaché la corde au harpon et s'est servi du crochet comme d'un grappin...
Nathalie s'approcha de son frère, elle avait arrêté de fumer.
Nathalie : William ! Dis lui qu'il a tort !
Dick : Il mentirait dans ce cas.
Nathalie : Quoi.. ?
Dick : Il a suspendu la corde par dessus le vide. C'est par chance que vous ne l'avez pas vu car vous fumiez de l'autre coté. Il a traversé une bonne partie du précipice mais un incident s'est produit.
Henri : Un incident ?
Dick acquiesça d'un signe de tête.
Dick: Oui. La corde utilisé n'a pas supporté votre poids et elle a lâché ! La preuve en est que les poignées de la fenêtre sont décelées, la corde a glissé malgré le nœud et le balancement vous a fait heurter la paroi. Je me trompe ?
Le pauvre ne savait quoi dire.
William : Et bien, c'est que....
Dick ferma les yeux et mis les mains dans ses poches.
Dick: Mais vous vous êtes blessé au moment du choc, C'est pour çà que vous ne bougez que peu et vous tenez les bras depuis un bon moment. Tant bien que mal vous avez tout de même réussi à remonter.
Mais comme une mouche qui tente d'échapper à l'araignée, un assassin tentera toujours de trouver une faille.
William : D'accord, j'avoue m'être blessé.
Nathalie : Non William !
A la stupéfaction de tout le monde, excepté Dick, ce fut à William de sourire, un sourire qui, cette fois, laissait s'exprimer un sentiment de colère, il rétorqua tout en se levant..
William : Mais ! Je vous dit que cette blessure n'a rien à voir ! Je suis simplement tombé dans l'escalier, je suis certain qu'un bandage suffira alors je n'ai voulu alerter personne. Il va falloir trouver autre chose, monsieur l'inspecteur...
Dick baissa la tête. Malgré tous les efforts de cet homme pour se tirer d'affaire, il devait payer pour ses crimes.
Dick : Mais... je peux prouver que c'est vous.
William plissa les yeux, visiblement très inquiet.
Dick : Quand vous avez finalement atteint la fenêtre de la chambre de votre père. Vous vous êtes écorché la main sur le grappin qui y était toujours fixé.
N'ayant pas compris la démarche de Dick, William pris un ton haut, comme certain de son succès.
William : Et alors ? Vous l'avez trouvé ce grappin ? Je suis sûr que non. Si vous appelez çà une preuve, vous feriez mieux de changer de carrière ! Pff..
Dick: Vous avez l'air très malin et je suis sûr que vous vous êtes débarrassé du grappin et des cordages en les jetant dans la rivière. Mais ce n'est pas la preuve que je comptait vous présenter.
William : Qu'avez vous dit ?!
Personne ne disait plus rien. Le monde semblait dès lors ne compter plus que Dick et William.
Dick : Au moment où vous vous êtes écorché la main, vous avez instinctivement suite à la douleur changé de prise et avez attrapé quelque chose situé a moins de quelques centimètres de la fenêtre.
William tentait de revenir dans ses souvenirs quand d'un coup, il explosa de rage et se frappa la tête avec la paume de la main.
William : N-NON ! Quel idiot !
Dick : Je vois que vous vous en souvenez. Et oui, alors que votre main commençait à saigner, vous avez attrapé la cordelette d'appel pour vous aider à remonter.
Dick s'adossa eu mur, puis déclara enfin...
Et vous y avez laissé de jolies traces de sang.
Un court silence s'ensuivit. Dick donna le coup de grâce.
Alors, pouvez nous dire à tous comment votre sang à finit sur cette cordelette alors que jamais vous n'auriez dû mettre un pied dans cette chambre ?
William tomba à genoux.
William : Non ! Non ! Non !! Mais quel pauvre idiot !
L'homme était vaincu. Hector tomba dans le dernier fauteuil restant, perdant son sang froid de majordome.
Hector : Mais Monsieur ! Pourquoi ?!
FIN DE LA PARTIE 9
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 10
William était encore trop choqué par les déductions de Dick que c'est ce dernier qui dévoila le mobile.
Dick: Il a appris je ne sais par quel moyen, il y a peu que c'est votre père qui a assassiné votre mère, le jour où tous deux étaient allé faire de l'escalade. Je ne sais pas comment vous l'avez découvert, une chose est sûre, vous avez tout fait pour venger votre défunte mère.
William : Humf... Assez évident en effet... Ce monstre ! Il a tué notre mère de sang froid !
Henri : Mais comment l'a tu appris ?!
William : Oh ? La dernière fois que je suis venu, j'ai trouvé un carnet. Père semblait y avoir consigné de nombreux événements. Le carnet datait, c'est certain, mais j'ai trouvé...
Il disait comment il avait fait pour maquiller la mort de Mère ! Tous nous avons été berné par ce démon ! Finit il en frappant le sol du poing.
Dick: Et vous avez a ce moment là prémédité votre crime. En utilisant la même méthode que votre père avant vous. Je pense cependant connaître la raison que votre père avait de vouloir tuer son épouse. Hector ? Ajouta t-il en se tournant vers le majordome effondré.
Hector : Je suis désolé Monsieur... C'est de ma faute...
Cette fois ci, c'est le majordome qui était devenu la cible de tous les regards surpris.
Je.... Votre Mère.. Elle et moi étions amants...
Nathalie : Non ! Hector ! Vous !?
Hector : Oui Madame... C'est Votre Mère qui est venue me voir la première. Mais un jour, il est venu au oreilles de feu Monsieur Winchester que sa femme le trompait. Il me l'avait confié. Je n'aurait jamais cru qu'il irait jusque là.
Je suis vraiment navré. Finit il.
Dès cet instant, Dick pris les menottes qui se trouvaient dans sa poche arrière gauche et les passa aux mains de William, dont le colère se lisait encore. Un silence quasi surnaturel envahit la maison.
Une demi heure après, la police arrivait. Dick leur expliqua l'affaire en détail et William fut placé dans la voiture de patrouille. William se tourna vers Dick juste avant que celle ci démarre. Il souriait encore. Visiblement, il ne regrettait pas du tout son geste.
Dick ne put dormir de la nuit. Il allait devoir écourter ses congés pour aller faire son rapport. « La vengeance ». Voilà le nom qui devrait figurer en tant que coupable dans cette affaire. Alors que Dick rentrait chez lui, il se freina brusquement, énervé et désespéré.
Dick: C'est pas vrai !
Je me suis encore gouré de route !
Et c'est ainsi que se termine la troisième enquête de Dick Tektiv.
FIN DE LA PARTIE 10
MICHAEL
A la fin de chaque partie, les lecteurs avaient 3 choix, soumis à un vote, le choix gagnant étant la base du chapitre suivant; sachant que la première partie n'est qu'introductive.
Ces affaires sont courtes, et j'essaie de placer un indice par partie en général.
Sur ce, désolé, mais par un soucis de qualité, je vous offre ici la 3 ème de ces fictions, que je considère meilleure
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
Une nuit maudite
PARTIE 1
Trois mois ont passé depuis la brillante performance de Dick dans l'affaire du train. Grâce à cette affaire, Dick a reçu, et cela lui a fait plus que plaisir, une augmentation du salaire. Il arrive enfin à se payer du jambon pour ses sandwiches. C'est avec une immense joie qu'il décide de fêter çà en se permettant un petit voyage en privé. Une modeste somme d'argent avec lui, il prit sa voiture et fila à travers les montagnes.
Après une nuit passée à l'hôtel, il décida de reprendre la route, emportant les restes de son repas avec lui, donc un sac plastique.
Cependant, en milieu d'après midi, Dick traversa une forêt sur un sentier apparemment désert. Alors qu'il sortit sa carte pour vérifier son itinéraire, il se rendit compte avec honte qu'il s'est trompé de route et cela depuis la matinée. Il était en fait, revenu sur la moitié de ses pas de la veille.
Furieux de lui même, Dick décida de refaire demi-tour quand le malheur s'abattit sur lui.
Dick : Oh ! NON ! C'est pas vrai !
Le pauvre Dick était en panne d'essence et le ciel commença à noircir. Il scruta l'horizon, du moins, ce qu'il pouvait en voir, pour enfin trouver une fumée noire. A moins d'un kilomètre.
Il s'y rendit. Et quel spectacle ! la fumée provenait en fait d'une immense bâtisse, telle celle de milliardaire ou d'hériter de fortune. Les murs d'un brun assez foncé ressortaient parfaitement accompagné au poutres blanche qui servaient de jointure. Des fleurs pas centaines ornaient les fenêtres. Et, çà Dick ne s'y attendait pas, il y avait un clocher ! Dick se mit alors à réfléchir...
FIN DE LA PARTIE 1
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 2
Après mures réflexions Dick préféra tout d'abord s'approcher de la fenêtre ouverte situé à quelques mètres de la portes. Il s'approcha donc de la fenêtre ouverte et regarda à l'intérieur. La première chose qu'il lui fut donné de voir, fut la tête d'une femme; entre vingt-cinq et trente ans, tout habillé de noir, au rouge à lèvre d'une rouge éclatants, aux yeux bleus, aux longs cheveux châtains bouclés et fumant une cigarette; à l'expression surprise, qui le regardait. Dick ne bougea pas et ce fut la demoiselle accoudé au rebord de la fenêtre pris la parole en première, rompant le silence.
??? : Je peux vous aider ?
Ne voulant rester dehors plus longtemps Dick alla directement dans le vif du sujet.
Dick : Oui. Je m'appelle Dick Tektiv. Je suis partit en voyage et il semble que je me sois perdu dans ces bois, et ma voiture étant tombée en panne...
La jeune femme jeta sa cigarette dans l'herbe, et finit la phrase de Dick.
??? :...et vous voulez savoir si on peut, nous, vous dépanner ?
Dick : Et bien, euh... Je peux payer ? Même si son cœur failli se briser après sa proposition, priant intérieurement que la jeune femme accepte gratuitement.
Nathalie: Nous payer nous ? Pfff ! Je m'appelle Nathalie. Nathalie Winchester.
Dick se resserra sur lui même. Les Winchesters sont une famille héritière d'une fortune colossale obtenue lors de vielles guerres. La famille roule sur l'or depuis ce temps, étant devenu une entreprise commerciale multinationale.
Dick réalisa donc qu'il venait de mettre les pieds sur le palier du manoir de cette puissante famille.
Soudain, un coup de tonnerre se fit entendre. La jeune femme invita Dick a rentrer se mettre à l'abri pour le moment. C'est ainsi qu'il entra par la grande porte, tel un invité.
A peine rentré, qu'il se retrouva nez à nez avec un autre habitant. Ce dernier avait l'air d'être un chasseur, il portait un fusil sur son épaule, et était vêtu de tout l'équipement nécessaire qu'il était en train d'enlever. L'homme de la même couleur de cheveux que Nathalie Winchester, aux mêmes yeux, au pull vert à carreaux et au pantalon de survêtement noir se tournant vers Dick.
??? : Euh... Puis-je savoir ce que vous faites là ?
Il n'eut pas besoin de lui répondre, Nathalie répondit à sa place en apparaissant à l'encadrement d'une porte voisine...
Nathalie: Cet homme est en panne. Il demande humblement notre hospitalité. Il s'appelle Dick Tektiv.
L'homme, apparemment plus aimable que mademoiselle, sourit et répondit que c'était un plaisir de l ' accueillir ici. Il décida de le présenter aux autres membres de la famille, tendis que Dick n'en revenait toujours pas. Lui, qui se bat pour un salaire de misère, va passer la nuit dans un manoir de milliardaire.
La première pièce, montre à Dick tous les membres de la famille d'un seul coup ! En effet, tous sont là, à prendre le thé. Tous regardent Dick et ses vêtements...normaux.
FIN DE LA PARTIE 2
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 3
Ayant le sens des responsabilités, Dick se présenta à la famille de la même manière qu'il l'avait fait l'instant d'avant. En ne disant que son nom et en demandant l'hospitalité de la famille Winchester, ces derniers le laissant parler.
Tout les regards se tournèrent vers une personne comme pour l'entendre donner une espèce de verdict, un homme âgé aux cheveux courts habillé d'un costume noir à cravate rouge au motif d'aigle brodé d'or et au pantalon beige, qui est à coup sûr le chef de famille se leva, non sans quelques difficultés, et s'adressa à Dick.
Charles : Je me nomme Charles Winchester. Je suis le propriétaire de ce manoir ainsi que de toute l'entreprise Winchester. C'est avec plaisir que l'on accepte de vous aider.
N'est ce pas ?
Il regarda autour de lui, s'adressant au autres membres. Ce fut l'homme qui était dans l'entrée qui répondit.
??? : Évidemment, Père. Oh ! Suis-je idiot, j'ai oublié de me présenter. S'exclama t'il en se tournant vers Dick.
Je m'appelle William. William Winchester comme vous vous en douter.
Il désigna de la main un homme d'environ quarante ans, marié si l'on en croit son alliance. Il avait le crane rasé, et une longue moustache. Il portait un pantalon noire et un pull vert kaki qui lui allait bien, faisant ressortir sa musculature imposante. Il avait également une valise à coté de lui, que Dick jugeait, comme à son habitude, très très louche... L'homme se présenta.
Henri : Henri Winchester. Cuisinier en chef du "French restaurant". Et là dans cette valise qui semble vous intriguer, il n'y a que des couteaux de cuisines M.Tektiv.
Dick : Euh... Enchanté de vous rencontrer.
Puis la femme qui était assise en face de lui se leva. Elle portait une robe noire qui partait des épaules pour aller descendre jusqu'au chevilles pour se transformer en de hauts talons. La femme avait de courts cheveux bouclés bruns et portait des belles boucles d'oreille à diamant sans oublier une alliance, elle aussi.
Rose : Je me nomme Rose, je suis la femme d'Henri.
Ils échangèrent tout deux un sourire puis Henri pris la parole.
Henri : Ça fait quinze ans que nous sommes mariés. Le temps passe vite, si vite...
Rose : En effet mon amour....
Puis, un raclement de gorge se fit entendre. Ce fit celui de Nathalie, qui en avait un peu assez de cet échange de paroles amoureuse. Ce fut de nouveau à Charles Winchester de reprendre la parole.
Charles : Hector !
Immédiatement, un majordome en smoking, aussi âgé que le propriétaire des lieux, arriva par la même porte que Dick.
Hector : Monsieur m'a appelé ? Oh ! Fit il en remarquant Dick. De la visite à cette heure ?
Charles : Hector, ayez l'amabilité de conduire notre invité à sa chambre.
Hector : Oui Monsieur. Veuillez me suivre.
Dick suivit le majordome hors de la pièce.
FIN DE LA PARTIE 3
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 4
Alors que Dick suivait la majordome, il s'étonna de l'étonnante grandeur intérieur du manoir. Tout en avançant dans les couloirs, Dick se mit à discuter avec son guide.
Dick : Euh.. ça fait longtemps que vous travaillez ici ?
Sans diminuer l'allure, le dénommé Hector répondit.
Hector : Oh mon cher monsieur, ça fera trente-deux ans dans un mois.
Dick: T-Trente-deux ans ??? Et comment on fait pour avoir envie de travailler aussi longtemps dans ce genre d'endroit ?
Hector : Voyez vous, j'ai perdu ma fille unique trois ans après mes débuts ici. Elle avait neuf ans. M. Winchester m'a alors invité à vivre ici, c'est un grand homme.
Dick : Je suis vraiment désolé.
Tout en regardant Dick avec un sourire, le majordome lui dit qu'il ne pouvait pas savoir. Il explique ensuite à Dick que si tous ces membres de la famille sont là aujourd'hui, c'est pour célébrer l'anniversaire du chef de famille, en effet, Charles Winchester va fêter ses soixante-cinq ans. En cet honneur, il a rassemblé toute la famille ici, et ce depuis deux jours.
Les deux hommes marchent en tout cinq minutes avant d'atteindre la chambre de Dick, située au premier étage.. Hector lui ouvrit la porte et Dick manqua de peu de tomber dans les pommes. Sa chambre est aussi studieuse que le reste de la maison.
Un lit de deux personnes au pieds sculptés, un tableau à l'effigie du premier Winchester, un meuble à vêtement en bois qui brillait tellement la cire qui le recouvrait était de bonne qualité.
Les murs étaient tapissé cependant d'un simple papier blanc aux dessins de fleur de lys.
La stupéfaction de Dick ne passa pas inaperçue aux yeux de Hector qui fit en riant.
Hector : Et oui monsieur ! C'est çà de vivre chez les Winchester. Ah oui, j'oubliais, il y a un plan des lieux dans le tiroir de ce meuble, celui qui est bien ciré. Si vous avez besoin de moi, tirez cette corde. Il désigna une cordelette a coté du lit. On pourrait croire qu'il s'agit d'un système traditionnelle à cloche mais en fait, tirer cette corde envois simplement un message électronique silencieux au bureau de Hector.
Après avoir salué Dick, il ferma la porte. Dick posa sa valise sur le lit et pris le plan des lieux en ouvrant le tiroir du meuble ciré. Ce manoir était vraiment grand et il plia la plan avant de le mettre dans sa poche.
Il était a présent dix-sept heure et Dick décida de faire une sieste.
A son réveil, une heure s'était écoulée. Il ressortit le plan, plan qui d'ailleurs était assez simplifié puis une fois dans le couloir, il décida de se rendre... dans cet endroit marqué bizarrement...
- Spoiler:
Rez de chaussé
Premier étage.
FIN DE LA PARTIE 4
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 5
Dick se demandait bien ce que pouvais être cet endroit de l'autre coté de la rivière qui bordait le manoir indiqué avec un "B." Sa curiosité le poussa a s'y rendre.
Il descendit les escaliers et se dirigea dans le salon, pour y emprunter le passage sur-élevé. En chemin, il ne croisa personne, ce qui l'étonna un peu. Mais cependant, une fois sur le pont en pierre couvert il rencontra Nathalie, celle ci fumait encore une cigarette. Et ne s'aperçut pas de suite de la présence de Dick et était en train de marmonner quelque chose que Dick ne comprenait pas, à cause de la distance. Une fois a mi-chemin, celle ci se rendit en fin compte que Dick était là. Elle jeta sa cigarette dans la rivière par la fenêtre ouverte et lui dit...
Nathalie : Ah c'est vous M. Tektiv ? Puis-je savoir ce que vous faites ici ?
Dick : Et bien.. je me demandais ce qu'étais cette pièce au fond là bas...
Nathalie eu soudainement un air plus sérieux.
Nathalie : Père s'y trouve. C'est là que repose notre défunte mère. Père lui a fait faire cette pièce spéciale pour l'honorer. il l'aimait beaucoup.
Dick : Euh.. je suis vraiment désolé.
Nathalie : Vous avez intérêt.
Dick : ( Mais qu'est ce que c'est que cette fille..... )
"Il faut que j'aille justement le chercher,il y est depuis trop longtemps, venez avec moi." Dit elle en marchant vers la porte ornée de gravures similaires à celles des meubles de la maison. Après avoir tourné la grosse poignée à l'effigie des Winchester, un coup de tonnerre très fort, début d'une longue série, suivi d'une pluie battante immédiate donna un effet pour le moins théâtral à ce qu'ils découvrirent avec horreur.... Charles Winchester, chef de la puissante famille, se balançait au bout d'une corde au dessus du cercueil en marbre de Béatrice Winchester, l'expression de son visage donnait presque l'impression qu'il dormait est il était vêtu de la même façon que quand Dick l'avait vu dans le salon.
Dick et Nathalie ne comprirent pas sur le moment se qui se déroulait devant eux, mais moins d'un instant plus tard....
Nathalie : AAAAAAAAHHHHHH !!!!!
Dick : Oh ! Mon Dieu mais c'est pas vrai !!!
Alerté par le cri de la femme à moitié dans les pommes à coté de Dick, la famille arriva. Hector, Henri qui tenait Rose par la main, suivit par William en dernière position entrèrent aussi. Ne remarquant pas immédiatement ce qui se passait dans cette sombre pièce.
Un nouveaux cri retentit. Puis, Henri se mit à courir vers le corps de son père, dans l'intention de le détacher, ce que Dick aida à faire. Ils prirent une chaise a un petit bureau poussiéreux du coin derrière le cercueil pour pouvoir atteindre le nœud. Sans monter sur le cercueil évidemment.
Une fois le corps a terre, Dick pris la main du Charles et après quelques secondes, déclara...
Dick : C'est fini. Il est mort.
Dick se leva et commença a pousser les gens vers l'entrée de la pièce.
A partir de maintenant plus personne n'entre ici !
William : Puis-je savoir pourquoi ?! Notre père est mort bon sang !
Dick : Parce que je suis officier de police ! Inspecteur Dick Tektiv ! Maintenant tous dans le salon et appelez la police !
Rose : In-Inspecteur...?
Dick les fit sortir sur un air énervé. Ces derniers temps, ils attirait les meurtres.
Une fois le famille dans le salon. Dick pris le téléphone sur la cheminée et appela le commissariat, il expliqua la situation et l'officier de garde lui dit que la police devrait arriver d'ici trois heures, étant donné l'état du chemin menant au manoir. Dick raccrocha et se retourna vers les autres.
Dick : A partir de maintenant, personne ne passe cette porte ! Compris ! La police arrive dans quelques heures.
Tous approuvèrent d'un signe de tête. Ils ne ressemblaient plus a ces enfants de riches, mais a de simples personnes touchées par le chagrin.
FIN DE LA PARTIE 5
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 6
Ne pouvant rester sans rien faire, Dick décida d'aller re-visiter la scène du crime. Malgré les supplications de la famille voulant accompagner Dick, ce dernier montra sa plaque en affichant un air qui inspirait visiblement la colère, pour les obliger à rester tous ensemble dans le salon.
Il retraversa le corridor suspendu, et entra dans la pièce. Le corps gisait toujours par terre et Dick le recouvra de son manteau. Une chose paraissait cependant évidente.
C'était un meurtre.
La raison de cette déduction était simple. Le corps se balançait au bout d'un corde, mais si il avait s'agit d'un suicide, Dick et les autres témoins de la scène auraient vu le support utilisé par Charles pour monter se passer la corde au cou.
Dick ignorait par contre si les occupants le savaient déjà.
L'homme se tourna vers le cercueil. Il l'inspecta et y décela un détail assez étrange. En effet, le couvercle n'était pas stable et pouvait aisément être soulevé par un individu de corpulence moyenne ! Dick s'était en effet trompé, le cercueil n'était pas fait de marbre, mais d'une pierre bien plus légère et résistante. Dick conclu à du carbone, léger comme l'aluminium et solide comme l'acier.
Un autre détails attira son attention. Il fit le tour du cercueil, constatant la même chose, à savoir que la couche de poussière du couvercle était bien moins grande que celle des autres parties du cercueil et de la pièce entière, malheureusement, il ne put comprendre l'origine de ce problème.
Il laissa tomber le cercueil et s'approcha des fenêtres afin d'y découvrir comment l'assassin s'est enfui étant donné que Nathalie était dans le couloir pendant tout ce temps. La pièce ne comptait que deux fenêtres, donnant sur la rivière. Les deux étaient voisines de la porte d'entrée.
Une à gauche et une à droite. Elle étaient grandes et ornée de gravures qui après mures tentatives d'analyses, ne représentaient rien du tout, aussi étrange que cela paraisse et portaient des poignées également coté extérieur, dans un très beau but de décoration. Cependant, Dick remarqua de grosses traces au niveau de ces dernières, sur la fenêtre de droite.
En effet, celles ci sont très solides et pourtant semblent assez décelées. Immédiatement, Dick leva la tête et regarda l'encadrement de cette fenêtre. Il y découvrit une chose qu'il n'attendait pas du tout. Il y trouva une poulie !
Dick : ( Il serait descendu le long du mur ? Impossible... )
Alors que Dick réfléchissait, il regarda normalement par cette fenêtre et resta ainsi immobile cinq minutes avant de s'étonner de sa stupidité. Cette fenêtre faisait face à un élément qui pourrait être la solution.
Dick s'approcha de la sortie et retourna dans le salon d'un pas hâtif.
Par chance, personne n'avait bougé de la pièce. Le couple Henri-Rose était assis sur un canapé, ne disant rien; Nathalie fumait encore, debout devant la cheminée; William, tournait en rond, les bras croisées et grimaçant de tristesse, et le majordome restait debout, près de la porte, regardant Dick avec sûrement l'espérance qu'il apporte une bonne nouvelle.
A présent, il lui fallait prendre une décision...
FIN DE LA PARTIE 6
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 7
Dick , après mûre réflexion, avait une bonne idée de ce qu'il lui restait à faire. Tout d'abord, il s'approcha d'Hector, et lui demanda si ce dernier ne voudrait pas l'accompagner dans la salle à manger. Ce bon majordome s'exécuta, mais une fois la porte passée, Dick lui dit discrètement que son intention était tout autre. En effet, il avait dans l'optique de fouiller les pièces de l'étage, et demandait l'aide de Hector.
Hector : Je sers M.Winchester depuis longtemps, je ferai ce qu'il faut. Mais si j'en juge de vos intentions, ce n'était pas un...
Dick se sentit mal, il venait de dévoiler sans le faire exprès un élément assez confidentiel.
Dick: Oui, c'est çà... Navré.
Hector : Seigneur... Mais qui a pu...
Dick: C'est ce que je vais découvrir, suivez moi.
Sans perdre un instant, se rendirent au premier étage. Dick décida tout d'abord de visiter la chambre de la victime. En effet, il devait vérifier quelque chose. Le majordome sortit de sa poche un trousseau de vielles clefs qui avaient fait leur temps. Il en sélectionnant une, l'enfonça dans la serrure, et la porte s'ouvrit.
Hector : Tien ? C'est bizarre, ce n'était pas fermé..,
Les deux hommes entrèrent. Cette chambre était majestueuse. Un lit deux personnes au matelas rouge sang et à rideaux, de grandes armoires emplies de vêtements somptueux, une commode situé sur le coté droit du lit faisait office de table de chevet, cela se voyait au livre à demi ouvert qui s'y trouvait.
Hector : Monsieur était un fervent amateur de littérature policière. Après la mort de sa femme, il a subitement changé de comportement et s'est mit à beaucoup lire. Il me disait qu'il voulait absolument essayer d'oublier son malheur en se plongeant dans la fiction. Madame était une femme exceptionnelle.
Dick se tourna vers Hector, légèrement interpellé.
Dick: Est ce que... Vous pouvez m'en dire plus sur les circonstances de la mort de la défunte Mme Winchester ?
Le vieil homme fit quelques pas dans la pièce, en fouillant dans ses nombreux souvenirs de servitudes. Il paraissait soudain plus vieux, plus las. Puis, d'une voix qui laissait ressentir de la tristesse, il répondit à Dick.
Hector: Madame... S'est suicidée il y a six ans de cela. C'est à cette époque que la famille s'est dispersée. Nous avons retrouvé son corps dans la même pièce que Monsieur. Après çà, nous l'avons totalement reconstruite en un mémorial, où elle repose encore.
Je me souviens de ce jour. Nous cherchions madame après que Monsieur soit rentré d'une sortie d'escalade avec William, laissant Rose à la maison avec moi.
Elle s'était pendu, exactement comme monsieur.
Un déclic se produit dans le cerveau de Dick à cet instant.
Dick: ( Comme Monsieur, hein ? )
Dick s'approcha hâtivement de la fenêtre, situé a gauche du lit et sur laquelle passait la cordelette d'appel. Dick s'accroupit alors, posant sa main sur le sol,il était humide.
Dick: Dites moi, il a plu entre dix-sept et dix-huit heure ?
Hector : Plu ? Euh.. Oui.. oui, en effet, il a plus une bonne demi heure. La pluie a du s'arrêter vers dix-sept heure cinquante. Pourquoi ?
Dick : Non, rien, juste une intuition.
Dick leva la tête. Il savait ce qu'il allait trouver. Sur le rebord de la fenêtre. Il trouva deux marques de lacération, ou des griffures, ou des... il ne savait pas comment les appeler.
Tournant la tête machinalement, il aperçu un autre élément des plus intrigants. Sur la cordelette, il remarqua un nouvel indice.
Dick : ( Me dites pas que c'est.. !)
Hector: Un problème, monsieur ?
Il n'avait qu'une chose à vérifier. Il posa une question au majordome, et, ce très silencieusement. La seule réponse obtenue fut parfaite.« une agence de plongée, pourquoi ? ».
Dick sourit, fier de lui. La vérité lui apparaissait à nouveau, resserrant sa cravate, il se releva et commença a marcher vers le salon, suivit d'un Hector tout aussi sceptique.
Dick: (Je vois... Il n'y plus aucun doute désormais... Je sais qui est l'assassin !)
FIN DE LA PARTIE 7
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 8
Dick pénétra dans le salon. La famille était toujours là.
Nathalie fumait toujours, on en venait à se demander combien de paquet il lui restait. William était lui, allé cherché sa veste, et s'était placé devant la cheminée d'où provenait le seul bruit de la pièce, les craquements des bûches et du feu.
Rose était assise sur le même canapé qu'avant. Henri, lui, semblait absent et Dick demanda à sa femme où était ce dernier. Rose lui répondit calmement que son mari était en cuisine, à vérifier le menu de ce soir, ce qui rappela à Dick que cet homme était le chef d'un grand restaurant. Dick mit fin au silence qui régnait en prenant une voix plus forte, en demandant à Hector quand vous passeriez à table. En effet, Dick avança comme argument que dans un moment pareil, il fallait absolument changer ses idées, et un repas convivial serait une bonne idée. Bien que l'idée de Dick d'aller dîner leur paraissait étrange, ils acceptèrent et tous gagnèrent la sale à manger où ils retrouvèrent Henri, sortant de la cuisine.
Après un repas délicieusement exquis que Dick pris un malin plaisir à savourer malgré les circonstances, mais qui au final, fut très silencieux et peu mouvementé, Dick décida enfin de passer aux choses sérieuses. Hector débarrassa la table avec Dick puis revinrent à la salle à manger, puis au moment où tous allaient se lever pour s'en aller, Dick pris la parole et s'adressa à tous.
Dick: Attendez un instant vous autres.
Tous, qui allaient sortir, se retournèrent vers Dick, l'air assez pressé de quitter la pièce.
Hector : Un problème, monsieur ?
Dick: Si connaître la vérité est un problème alors, oui, il y a un problème.
Hector : La vérité ? Vous avez découvert ce qu'il s'est passé !?
Tous ne purent s'empêcher des exclamations de surprise. Nathalie en fit même tomber sa cigarette qu'elle se dépêcha d'éteindre, sous peine d'un incendie. Dick poursuivit comme s'il ne s'était rien passé.
Dick: Pourquoi ne pas poursuivre cette conversation dans le salon ?
Rose : Le salon ? Pourquoi ?
Dick: Vous le verrez bien...
Sans dire un mot, tous marchèrent vers le salon. Chacun s'assied sur un fauteuil, le canapé restant toujours réservé au couple dans un but de confort, Dick resta cependant debout.
Nathalie : Alors, qu'est ce que cela signifie ? Comment çà « la vérité » ?
C'était le moment. Sûr de lui, il commença a dévoiler ses conclusions.
Dick: Tout a commencé... Le jour où votre mère est décédée.
Henri : Quand Mère est morte ? Vous voulez parler de son suicide ?
Dick: C'est çà... Enfin.. non ce n'est que que partiellement çà.
Henri : Que voulez vous dire ?
Dick: Votre père a perdu a vie de la même manière que mère.
Nathalie perdit patience, sas doute n'avait elle pas compris où voulais en venir Dick.
Nathalie : Et alors ? Ils se sont suicidés tous les deux, il a sûrement choisit cette fin étant donné qu'elle fut la même que celle de Mère.
Dick: Ce n'est pas la vraie raison. Voyez vous, votre mère...ne s'était pas suicidé.
Tous eurent la même réaction. Celle de crier « QUOOIII ??? ».
Dick: C'est la vérité. Votre mère a été assassiné de la même manière.. que votre père.
Rose : Quelqu'un a assassiné mon beau père ?!
Dick: Avez vous remarqué qu'aucun support ne se trouvait sous votre père lorsque nous l'avons trouvé ? S'il s'était suicidé, il fallait bien qu'il puisse monter sur quelque chose d'abord.
Ensuite, ce qu'il faut savoir, ce que le coupable a utilisé la même stratagème que celui qui a assassiné votre mère, a peu de chose près. Le tueur avait clairement prémédité son crime.
Henri : Et comment pouvez vous l'affirmer ?
Dick: Tout simplement car il avait déjà installé les bases de son outillage. J'ai pu découvrir comment il s'est échappé des lieux du crime alors que nous étions moi et Mlle Nathalie en train de discuter juste devant la porte. Il s'est servit d'une système de corde et de poulie. J'en ai trouvé une accroché dans l'encadrement de la fenêtre qui fait face à celle de la chambre de M.Winchester.
William : Alors il venait de l'extérieur ? Si il est descendu par là, il ne peux pas avoir retraversé la rivière.
Dick fit « non » de la tête. En effet, cela ne correspondait pas à ses conclusions.
Dick: Désolé, ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Après avoir pendu votre père a mains nues, après l'avoir sûrement endormi, le meurtrier a regagné la maison... sans emprunter le corridor.
Rose : Mais comment ?!
Dick leva sa main droite et tout en désignant de l'index la personne qu'il savait coupable et il déclara dans un élan de confiance intérieure..
Dick: Et la seule personne qui a pu faire une chose pareille... c'est VOUS !
FIN DE LA PARTIE 8
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 9
Tous les regards se tournèrent vers un homme. Un homme que personne n'aurait soupçonné, dont l'expression de terreur remplaçait désormais la tristesse qu'on lisait sur son visage.
Dick: William Winchester. C'est vous le meurtrier !
William émit une expression d'effroi. Alors que sa peur se transformait peu à peu en rire nerveux, il tenta de ramener Dick à la raison.
William : C'est n'importe quoi. J'aimerai bien savoir comment j'ai réussi un coup pareil.
Dick fit quelques pas avant de répondre.
Dick: Vous aviez tout prévu. Et sûrement depuis longtemps. Le jour où vous avez appris que c'est votre père, qui a tué votre mère.
Comme Dick l'avait prévu, tout le monde resta silencieux, comme si ils n'avaient pas entendus.
Henri : C'est-C'est-C'est Père qui a tué Mère ?!
Dick: Oui. Et vous avez utilisé la même manière que lui. Le motif était évidement la vengeance.
Vous n'avez du apprendre la vérité qu'il y a peu et voilà pourquoi tant de temps s'est écoulé entre les deux crimes. Monsieur Winchester en a éprouvé de profonds regrets et cela était très clairs.
Hector : Mais, Monsieur ! Comment a t-il fait pour sortir du mémorial ?!
Dick: Comme je l'ai dit plus tôt, un système de corde.
On voyait clairement que William tremblait nerveusement, tout en essayant de rester immobile, les bras croisés, mais sans dire un mot. Dick poursuivit en le fixant des yeux.
Il a commencé par ouvrir la fenêtre de la chambre de votre père, avant le crime. Ensuite, il a commit son forfait, en se cachant dans la mémorial avant l'arrivée de votre père.
Après l'avoir tué, il a attaché la corde sur les poignées extérieures de la fenêtre qui fait face à celle qu'il avait ouverte précédemment. La preuve est que le sol devant la fenêtre est humide, car la pluie s'est infiltré pendant ce laps de temps.
Après avoir fait un noeud solide et avoir installé la poulie, il a utilisé un objet un peu particulier, en guise de grappin.
Henri : « Un objet particulier » ? Mais de quoi parlez vous ?
Dick: Il a utilisé un harpon. Comme ceux que vous devez vendre dans votre entreprise de plongée n'est ce pas ?
William : Aaahh !
Henri : Je vois... il a attaché la corde au harpon et s'est servi du crochet comme d'un grappin...
Nathalie s'approcha de son frère, elle avait arrêté de fumer.
Nathalie : William ! Dis lui qu'il a tort !
Dick : Il mentirait dans ce cas.
Nathalie : Quoi.. ?
Dick : Il a suspendu la corde par dessus le vide. C'est par chance que vous ne l'avez pas vu car vous fumiez de l'autre coté. Il a traversé une bonne partie du précipice mais un incident s'est produit.
Henri : Un incident ?
Dick acquiesça d'un signe de tête.
Dick: Oui. La corde utilisé n'a pas supporté votre poids et elle a lâché ! La preuve en est que les poignées de la fenêtre sont décelées, la corde a glissé malgré le nœud et le balancement vous a fait heurter la paroi. Je me trompe ?
Le pauvre ne savait quoi dire.
William : Et bien, c'est que....
Dick ferma les yeux et mis les mains dans ses poches.
Dick: Mais vous vous êtes blessé au moment du choc, C'est pour çà que vous ne bougez que peu et vous tenez les bras depuis un bon moment. Tant bien que mal vous avez tout de même réussi à remonter.
Mais comme une mouche qui tente d'échapper à l'araignée, un assassin tentera toujours de trouver une faille.
William : D'accord, j'avoue m'être blessé.
Nathalie : Non William !
A la stupéfaction de tout le monde, excepté Dick, ce fut à William de sourire, un sourire qui, cette fois, laissait s'exprimer un sentiment de colère, il rétorqua tout en se levant..
William : Mais ! Je vous dit que cette blessure n'a rien à voir ! Je suis simplement tombé dans l'escalier, je suis certain qu'un bandage suffira alors je n'ai voulu alerter personne. Il va falloir trouver autre chose, monsieur l'inspecteur...
Dick baissa la tête. Malgré tous les efforts de cet homme pour se tirer d'affaire, il devait payer pour ses crimes.
Dick : Mais... je peux prouver que c'est vous.
William plissa les yeux, visiblement très inquiet.
Dick : Quand vous avez finalement atteint la fenêtre de la chambre de votre père. Vous vous êtes écorché la main sur le grappin qui y était toujours fixé.
N'ayant pas compris la démarche de Dick, William pris un ton haut, comme certain de son succès.
William : Et alors ? Vous l'avez trouvé ce grappin ? Je suis sûr que non. Si vous appelez çà une preuve, vous feriez mieux de changer de carrière ! Pff..
Dick: Vous avez l'air très malin et je suis sûr que vous vous êtes débarrassé du grappin et des cordages en les jetant dans la rivière. Mais ce n'est pas la preuve que je comptait vous présenter.
William : Qu'avez vous dit ?!
Personne ne disait plus rien. Le monde semblait dès lors ne compter plus que Dick et William.
Dick : Au moment où vous vous êtes écorché la main, vous avez instinctivement suite à la douleur changé de prise et avez attrapé quelque chose situé a moins de quelques centimètres de la fenêtre.
William tentait de revenir dans ses souvenirs quand d'un coup, il explosa de rage et se frappa la tête avec la paume de la main.
William : N-NON ! Quel idiot !
Dick : Je vois que vous vous en souvenez. Et oui, alors que votre main commençait à saigner, vous avez attrapé la cordelette d'appel pour vous aider à remonter.
Dick s'adossa eu mur, puis déclara enfin...
Et vous y avez laissé de jolies traces de sang.
Un court silence s'ensuivit. Dick donna le coup de grâce.
Alors, pouvez nous dire à tous comment votre sang à finit sur cette cordelette alors que jamais vous n'auriez dû mettre un pied dans cette chambre ?
William tomba à genoux.
William : Non ! Non ! Non !! Mais quel pauvre idiot !
L'homme était vaincu. Hector tomba dans le dernier fauteuil restant, perdant son sang froid de majordome.
Hector : Mais Monsieur ! Pourquoi ?!
FIN DE LA PARTIE 9
LES CHRONIQUES DE DICK TEKTIV : 3
PARTIE 10
William était encore trop choqué par les déductions de Dick que c'est ce dernier qui dévoila le mobile.
Dick: Il a appris je ne sais par quel moyen, il y a peu que c'est votre père qui a assassiné votre mère, le jour où tous deux étaient allé faire de l'escalade. Je ne sais pas comment vous l'avez découvert, une chose est sûre, vous avez tout fait pour venger votre défunte mère.
William : Humf... Assez évident en effet... Ce monstre ! Il a tué notre mère de sang froid !
Henri : Mais comment l'a tu appris ?!
William : Oh ? La dernière fois que je suis venu, j'ai trouvé un carnet. Père semblait y avoir consigné de nombreux événements. Le carnet datait, c'est certain, mais j'ai trouvé...
Il disait comment il avait fait pour maquiller la mort de Mère ! Tous nous avons été berné par ce démon ! Finit il en frappant le sol du poing.
Dick: Et vous avez a ce moment là prémédité votre crime. En utilisant la même méthode que votre père avant vous. Je pense cependant connaître la raison que votre père avait de vouloir tuer son épouse. Hector ? Ajouta t-il en se tournant vers le majordome effondré.
Hector : Je suis désolé Monsieur... C'est de ma faute...
Cette fois ci, c'est le majordome qui était devenu la cible de tous les regards surpris.
Je.... Votre Mère.. Elle et moi étions amants...
Nathalie : Non ! Hector ! Vous !?
Hector : Oui Madame... C'est Votre Mère qui est venue me voir la première. Mais un jour, il est venu au oreilles de feu Monsieur Winchester que sa femme le trompait. Il me l'avait confié. Je n'aurait jamais cru qu'il irait jusque là.
Je suis vraiment navré. Finit il.
Dès cet instant, Dick pris les menottes qui se trouvaient dans sa poche arrière gauche et les passa aux mains de William, dont le colère se lisait encore. Un silence quasi surnaturel envahit la maison.
Une demi heure après, la police arrivait. Dick leur expliqua l'affaire en détail et William fut placé dans la voiture de patrouille. William se tourna vers Dick juste avant que celle ci démarre. Il souriait encore. Visiblement, il ne regrettait pas du tout son geste.
Dick ne put dormir de la nuit. Il allait devoir écourter ses congés pour aller faire son rapport. « La vengeance ». Voilà le nom qui devrait figurer en tant que coupable dans cette affaire. Alors que Dick rentrait chez lui, il se freina brusquement, énervé et désespéré.
Dick: C'est pas vrai !
Je me suis encore gouré de route !
Et c'est ainsi que se termine la troisième enquête de Dick Tektiv.
FIN DE LA PARTIE 10
MICHAEL
Michael- L'Humoriste
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Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
:study: ...
J'ai tout lu, et j'aime beaucoup !
Je trouve ça original, des fiction policières ça court pas les rues je trouve...
Et justement, pour un récit policier c'est très bien construit, l'intrigue est certes simple, et l'histoire courte, mais le suspense est là, les indices sont bien insérés dans le récit, la "solution" est quand même assez élaborée (lé pas con le p'tit William ! )
Vraiment, c'est bien fait, on voit que c'est travaillé, j'aime beaucoup !
Je critiquerais peut-être juste le fait que les descriptions soient pas parfaites, on comprend pas tout de suite où est quoi, par où ils passent... (Mais j'avoue que l'idée du plan pour y remédier est pas mal !)
Après, pour l'écriture en elle même, la narration, tu pourrais peut-être améliorer certains trucs, mieux formuler / tourner certaines phrases, mieux décrire certaines scènes... Mais bon ça se voit pas trop car l'élement principal est quand même l'enquête, on se concentre plus la dessus.
J'aime beaucoup aussi ton personnage, Dick Tektiv ! Tu en fais quelqu'un de simple, mais aussi assez doué dans son metier.
Le coup de la "saga" policière, avec le même personnage, c'est classique mais bien je trouve !
Sinon le principe de poster un petite partie à chaque fois devait être bien, ça devait augmenter encore le suspense ! (nous on a tout d'un coup, on est des petits veinards )
J'imagine même pas, entre la partie 8 et la partie 9... Perso j'aurais pété un cable de pas savoir ! xD
En tout cas bravo pour ton travail, j'espère que tu compte en écrire d'autres !
Bonne continuation, futur-Agatha Christie !
J'ai tout lu, et j'aime beaucoup !
Je trouve ça original, des fiction policières ça court pas les rues je trouve...
Et justement, pour un récit policier c'est très bien construit, l'intrigue est certes simple, et l'histoire courte, mais le suspense est là, les indices sont bien insérés dans le récit, la "solution" est quand même assez élaborée (lé pas con le p'tit William ! )
Vraiment, c'est bien fait, on voit que c'est travaillé, j'aime beaucoup !
Je critiquerais peut-être juste le fait que les descriptions soient pas parfaites, on comprend pas tout de suite où est quoi, par où ils passent... (Mais j'avoue que l'idée du plan pour y remédier est pas mal !)
Après, pour l'écriture en elle même, la narration, tu pourrais peut-être améliorer certains trucs, mieux formuler / tourner certaines phrases, mieux décrire certaines scènes... Mais bon ça se voit pas trop car l'élement principal est quand même l'enquête, on se concentre plus la dessus.
J'aime beaucoup aussi ton personnage, Dick Tektiv ! Tu en fais quelqu'un de simple, mais aussi assez doué dans son metier.
Le coup de la "saga" policière, avec le même personnage, c'est classique mais bien je trouve !
Sinon le principe de poster un petite partie à chaque fois devait être bien, ça devait augmenter encore le suspense ! (nous on a tout d'un coup, on est des petits veinards )
J'imagine même pas, entre la partie 8 et la partie 9... Perso j'aurais pété un cable de pas savoir ! xD
En tout cas bravo pour ton travail, j'espère que tu compte en écrire d'autres !
Bonne continuation, futur-Agatha Christie !
Waellys- Modératrice de l'Emploi et Secrétaire d'Etat aux Ressources
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Date d'inscription : 29/11/2011
Age : 28
Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
Merci beaucoup
J'en avais commencé une autre qui a été lachée par les lecteurs :/
J'avais corrigé ce défaut de manque de description.
Mais je compte bien en recommencer une autre dès que j'aurais encore un ou deux avis
J'en avais commencé une autre qui a été lachée par les lecteurs :/
J'avais corrigé ce défaut de manque de description.
Mais je compte bien en recommencer une autre dès que j'aurais encore un ou deux avis
Michael- L'Humoriste
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Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
ça serait super que tu en fasse une ici sur ce principe !
Des avis les gens !
Et t'inquiète, ici je pense pas que tu sera abandonné, avec +500 message par jour, y bien quelqu'un qui va commenter ta fic ^^
Des avis les gens !
Et t'inquiète, ici je pense pas que tu sera abandonné, avec +500 message par jour, y bien quelqu'un qui va commenter ta fic ^^
Waellys- Modératrice de l'Emploi et Secrétaire d'Etat aux Ressources
- Messages : 1508
Date d'inscription : 29/11/2011
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Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
Bon bah je m'occuperai de çà tout à l'heure !
Michael- L'Humoriste
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Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
J'ai également tout lu. Franchement, j'ai beaucoup aimé ! Ton style d'écriture est trés agréable. Comme la dis Waellys, c'est assez rare de trouver des fictions policières. J'avoue que quelques fois, certaines tournures sont maladroites ou alors tu as eu des erreurs sans doute de frappe (je les mettrais celles qui mon frappées (je ne me suis pas amusée à voir les fautes d'orthographes)). :
Quand tu as écrit :
"Nous payer nous ? Pfff ![...]" (dit par Nathalie). Tu voulais plutôt dire "VOUS payez nous ?"
Un moment quand tu parles des boucles d'oreilles (la flemme de chercher la phrase exacte), tu as mis "des boucles d'oreilles à diaments", je l'aurais plutôt formulée "Des boucles d'oreilles EN diament"
Voila, se qui ma frappée
Personnellement, je préfére tous lire d'un coup comme ici que de faire des choix lors des chapitres (je ne sais pas comment tourner cette phrase mais je pense que tu la compris ^^). Mais bon, je n'ai jamais réellement essayer, je le ferais sans doute pour ton autres Dick Tektiv
Quand tu as écrit :
"Nous payer nous ? Pfff ![...]" (dit par Nathalie). Tu voulais plutôt dire "VOUS payez nous ?"
Un moment quand tu parles des boucles d'oreilles (la flemme de chercher la phrase exacte), tu as mis "des boucles d'oreilles à diaments", je l'aurais plutôt formulée "Des boucles d'oreilles EN diament"
Voila, se qui ma frappée
Personnellement, je préfére tous lire d'un coup comme ici que de faire des choix lors des chapitres (je ne sais pas comment tourner cette phrase mais je pense que tu la compris ^^). Mais bon, je n'ai jamais réellement essayer, je le ferais sans doute pour ton autres Dick Tektiv
Yurietsute- Messages : 222
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 32
Localisation : Dans un monde utopic
Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
Non non, ces formulations sont celles que je voulait utiliser XD.
"VOus payez nous", ca se dit pas.
"VOus payez nous", ca se dit pas.
Michael- L'Humoriste
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Date d'inscription : 09/12/2011
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Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
J'avoue mais "nous payer nous" pas trop non plus mais bon, c'est un truc qui ma gênée mais le reste ma vraiment plu donc bon, passons XD !
Yurietsute- Messages : 222
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 32
Localisation : Dans un monde utopic
Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
Yurietsute a écrit:J'avoue mais "nous payer nous" pas trop non plus
Parce que la ponctuation n'est pas au rendez-vous mais ça se dit. C'est parfaitement français.
"Nous payer ? Nous ?" serait plus clair je pense. Le deuxième nous est plus là pour appuyer le fait qu'ils sont très riches donc pas besoin de les payer. Il faut comprendre "nous les Winchester ? Pas besoin d'argent, on a ce qu'il faut".
Voilà pour la petite explication.
Sinon, personnellement, je n'ai pas accroché. Peut être en raison du style trop simpliste et mal orthographié (il y a pas d'erreur dans l'orthographe et la conjugaison). De plus, il y a des confusions entre narration et dialogues. Notamment au moment de l'explication de la cordelette qui appelle le majordome. On ne sait pas si c'est du dialogue (auquel cas il faut reformuler) ou de la narration (et là il faudrait séparer de la réplique).
Rhada.- Câlineur officiel du Roi
- Messages : 78
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 34
Localisation : Edimbourg
Re: Les Chroniques de Dick Tektiv : Une nuit maudite.
J'ai adoré également cette fiction, tu pourrais même envisager de les publier selon moi.
Skorp- Messages : 7
Date d'inscription : 20/06/2012
Age : 27
Localisation : Dans l'empire des fruits
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